Quelques grandes figures du syndicalisme aux Forges de l'Adour (suite)...

Publié le par adolphine

Albert Mora (1896 Bayonne - 1959 Tarnos) - Ouvrier chaudronnier, il adhère au Parti socialiste SFIO en 1919. Il est embauché aux Forges de l'Adour et adhère au Parti communiste en 1923.
Secrétaire du syndicat des ouvriers métallurgistes de Boucau, il est élu conseill
er municipal de Tarnos en 1926 sur une liste du Bloc ouvrier et paysan et réélu en 1929. Il est un des principaux protagonistes de la grève de 1930 aux Forges de l'Adour dont il est renvoyé. Il sera même condamné à un an de prison et deux ans d'interdiction de séjour (il sera amnistié pour cette dernière peine). Il s'occupe alors de la boucherie syndicale.
Arrêté par les autorités de Vichy, il s'évade et rejoint les rangs des F.T.P.F.. A la Libération, il est élu député des Basses-Pyrénées et ce, jusqu'en 1958.
 

Georges Lassalle (1901 Saint Paul lès Dax - 1944 Brantôme) - Ouvrier mouleur aux Forges de l'Adour, il adhère en 1922 au Parti communiste
  
et l'année suivante au syndicat C.G.T.U. des ouvriers métallurgistes de Boucau dont il sera trésorier et jusqu'en 1929 secrétaire. Il est renvoyé des Forges de l'Adour en 1929 pour faits de grève et est élu conseiller municipal à la mairie de Boucau.
 Il remplacera Maurice Perse en qualité de maire de Boucau en 1930, sera condamné à un mois de prison avec sursis et suspendu pendant un mois de ses fonctions de maire suite à la grève de 1930.
 Il devient représentant 
de commerce à la maison Singer et devient de 1937 à 1939 secrétaire de la Région communiste à Tarbes. Il est arrêté en 1940 avec d'autres militants communistes et interné au camp de Gurs. Il s'évade fin 1940 et entre dans la clandestinité. Il participe alors à l'organisation de la Résistance dans les régions de Perpignan, Lyon et du Centre de la France. Arrêté à Limoges en 1944, il est fusillé par les Nazis à Brantôme.


Etienne Landaboure (1899 Boucau - 1962) -   En 1922, il
entre aux Forges de l'Adour où il sera victime d'un grave accident de travail en 1928. Il adhére à la C.G.T.U. et au Parti communiste après les élections de 1928 et devient membre de la cellule du Boucau. De 1925 à 1928, il est secrétaire du syndicat unitaire des métaux du Boucau et succède, en 1927, à Georges Lassalle. Son accident du travail l'oblige à quitter les Forges de l'Adour et il devient secrétaire de mairie à Tarnos. Cependant, il participera à la grève du Syndicat unitaire des métaux en 1930 et sera membre actif du comité de grève. 
Il est élu conseiller municipal du Boucau, en 1929, sur une liste du Bloc ouvrier et paysan, réélu en 1935, il est adjoint au maire. Pendant la seconde guerre mondiale, il est mis en résidence surveillé dans le Var et déporté en Algérie. A son retour, il devient conseiller général communiste de Bayonne nord-est et conseiller de la République des Landes.


                                                                                                à suivre...

Publié dans Histoire

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