Quelques grandes figures du syndicalisme aux Forges de l'Adour (suite)...

Publié le par adolphine

Joseph Desquerre (1893 Tarnos - 1943 Oranienburg) - En 1909, il est docker aux Forges de l'Adour, il a 16 ans. Il reprendra cette profession après la première guerre mondiale effectuée à bord de navires divers. Il devient membre du bureau du syndicat des dockers et s'investit dans les grèves de 1920, ce qui lui vaudra d'être renvoyé de l'usine et d'être condamné à six jours de prison pour entraves à la liberté du travail. 
Membre d
u Parti socialiste S.F.I.O., il devient secrétaire et bibliothécaire du groupe socialiste de Tarnos. Il est élu en 1919 conseiller municipal de Tarnos sur une liste socialiste unifiée et réélu en 1920. 
Partisan de l'adhésion à la IIIe Internationale, il est membre du Parti communiste en 1921 et participe à l'organisation et à l'implantation du P.C.F. dans la région. Peu après, il devient employé de la mairie de Bayonne. Pendant la seconde guerre mondiale, révoqué de son emploi en raison de ses activités syndicales, il s'engage dans la résistance, est arrêté par la Gestapo et déporté en camp de concentration où il décèdera. 


René Detchenique (1898 Tarnos - 1924 Tarnos) - Ouvrier aux Forges de l'Adour, il devient en 1921 secrétaire du syndicat des ouvriers métallurgistes de Boucau. A la suite de l'échec des grèves de 1920 et de l'indélicatesse du précédent secrétaire Jean Garrabé, le syndicat est passé de 1900 à 300 adhérents.
Malgré sa santé fragile, il va déployer une activité considérable et une indomptable énergie à stabiliser les effectifs et à remettre de l'ordre à la boucherie syndicale.
En juin 1922, avec le syndicat des ouvriers métallurgistes, il adhére à la C.G.T.U.
Épuisé, il démissionne en décembre 1923 et meurt quatre mois plus tard de la tuberculose.


Louis Detchenique (1901 Tarnos - 1941 Boucau) - Il entre, pendant la première guerre mondiale, aux Forges de l'Adour comme ouvrier électricien. Il adhère à la CGT en 1923 et succède à son frère René au secrétariat du syn
dicat des ouvriers métallurgistes de Boucau. Il devient secrétaire de l'union départementale unitaire.
Cependant, refusant d'adhérer au Parti communiste et ayant une tendance anarcho-syndicaliste, il se trouve en désaccord avec les positions du PC et de la C.G.T.U. et présente sa démission en décembre 1925. En mars 1927, il participe au congrès constitutif de " l'Union locale des syndicats ouvriers de Biarritz et des environs " qui compte 451 adhérents environ affiliée à la C.G.T.-S.R. Il en devient le secrétaire adjoint.
Après son renvoi de l'usine, il devient employé des Postes. Il meurt accidentellement à Boucau.


                                                                                                             à suivre...

Publié dans Histoire

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