Les fêtes de la Saint Eloi prennent de l'ampleur...

Publié le par adolphine

Voici une série d'articles du "Courrier de Bayonne" relatant les Fêtes de la Saint Eloi qui furent en leur temps l'animation principale du quartier des Forges...


Article du 17 août 1889 :

Les ouvriers des Forges de l'Adour, vont donner à l'occasion de la Saint Eloi, trois journées de fêtes qui sont fixées aux samedi 17, dimanche 18 et lundi 19 août 1889.
La fête s'ouvrira samedi soir par une retraite aux flambeaux, des sérénades et un concert.

Dimanche 18 août à 9h 3/4 : messe en musique à l'usine, avec le bienveillant concours de Melle E. Boyer, de M. Gabaston, de divers amateurs et de la société chorale des forges, orchestre de 20 exécutants.

A 3 heures de l'après-midi : course de vélocipèdes organisées par la commission des fêtes, avec le concours du véloce club Bayonne-Biarritz; 5 courses bicycles, tricycles, bicyclettes; jeux de rubans.

Courses de chevaux 1000 mètres
- 1er prix : 35 fr
- 2ème prix : 15 fr

Courses à ânes 500 mètres
- 1er prix : 10 fr
- 2ème prix : 3 fr
- 1 fr à chaque concurrent

A 4h 1/2 ouverture du bal;
Le soir, illuminations, feu d'artifice et bal de nuit; l'orchestre sera dirigé par M. Dutournier.

Lundi 19 août : dans l'après-midi jeux divers et départ de montgolfières.
A 4h 1/2 ouverture du bal.

Le bateau à vapeur de M. Pelot fera, à partir de 8 heures du matin, le service entre Bayonne et Boucau, voitures de MM. Darrigrand et Bignon.
Un train de retour a été demandé pour 11 heures du soir.

Des emplacements de choix seront gratuitement réservés aux propriétaires de jeux forains.
La jeunesse bayonnaise sait que depuis quelques temps la fête du Boucau est la plus réussie de toutes celles de nos environs; c'est à dire que cette jolie localité sera cette année encore, le rendez-vous de tous ceux qui aiment la gaîté et l'animation.


Article du 21 août 1889 :

L'affluence des années précédentes s'est retrouvée cette année aux fêtes des Forges de l'Adour, malgré leur coïncidence avec les courses de Saint Sébastien, qui attirent toujours une partie de la population bayonnaise.
Les deux jours, les trains-tramways ne pouvaient suffire aux voyageurs et c'était pour les voitures de place, un contingent de solliciteurs, qu'elles non plus n'arrivaient pas toujours à satisfaire.
Dimanche, à la solennité religieuse, Gabaston, Melle Boyer, la chorale des forges, se sont fait successivement entendre.
On a beaucoup suivi toutes les réjouissances, mais rien encore n'avait sur la jeunesse le pouvoir d'attraction du bal sous le grand hall de feuillage.
Il est charmant ce bal, aux clartés blanches de la lumière électrique.
C'est à qui s'y divertira le plus, en observant d'ailleurs, cette correction parfaite qui a toujours été le principal motif de son succès.


                                                                                               à suivre...

Publié dans Histoire

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