La fermeture des Forges de l'Adour vue par la Compagnie (suite)...

Publié le par adolphine

COMPAGNIE DES ATELIERS ET FORGES DE LA LOIRE

Conférence de Presse du 6 juin 1963 sur la Conversion de l'usine du Boucau (Forges de l'Adour) - suite...


En dépit de nombreuses manifestations de protestation ou d'opposition contre la décision de fermeture des Forges, nous avions préféré, jusqu'à présent, ne pas répondre aux campagnes qui se déroulaient.

Nous estimions, en effet, préférable de garder le silence jusqu'au moment où nous aurions en main suffisamment de réalisations concrètes pour pouvoir appuyer sur elles l'exposé de nos objectifs et justifier notre convictions du succès.

Nous pensons que ce moment est maintenant arrivé. Il coïncide à peu de chose près avec le milieu de l'intervalle de 3 ans qui sépare la décision de fermeture de sa réalisation complète.

Tel est donc l'objet de l'exposé que nous faisons aujourd'hui, en nous excusant d'avance d'être à la fois un peu long, car le sujet est complexe, et trop court car nous serons obligés de nous limiter aux lignes essentielles. Nous serons heureux de répondre ensuite à toutes les questions qui pourraient nous être posées.

Nous traiterons successivement, d'une part, des raisons qui ont rendu inéluctable la fermeture de l'usine du Boucau et, d'autre part, des modalités adoptées pour la conversion, c'est à dire le remploi du personnel.

Nous aurons en même temps l'occasion de répondre au passage aux principaux arguments qui sont fréquemment mis en avant pour critiquer cette opération ou s'y opposer.


Pourquoi il faut fermer l'usine du Boucau ?


Tout d'abord il est un fait : l'usine du Boucau dans sa conception présente n'est pas, ou plutôt n'est plus visible économiquement, étant donné que son exploitation entraine tous les ans une perte considérable, c'est à dire que ses dépenses de marche dépassent de loin les recettes qu'elle procure.

Pour un chiffre d'affaires, toutes taxes comprises, de l'ordre de 6 à 7 milliards d'anciens francs, la perte d'exploitation annuelle est depuis 3 ans de l'ordre d'un milliard d'anciens francs...


                                                              à suivre...

Publié dans Histoire

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