Maxime Perrin un des fondateurs du syndicat de la métallurgie aux Forges (suite)...

Publié le par adolphine

undefined"Il faut attendre les élections municipales de mai 1912 pour voir Maxime Perrin être élu sur la liste radicale socialiste conduite par Auguste Gabriel Castagnet.

Il ne se représente pas en 1920 car il doit à ce moment là avoir déménagé à Tarnos au quartier de la Cité des Forges.

Maxime Perrin est décédé le 10 avril 1937, son épouse Florine le suivra l'année suivante le 10 juin 1938. Maxime Perrin fidèle à ses convictions est enterré dans une tombe tout seul. Elle ne comporte aucun signe religieux, par contre sa femme est elle enterrée dans une tombe chrétienne. Sa sépulture se trouve au cimetière des Forges.


Voici sa nécrologie parue dans la presse locale de l'époque...

Maxime Perrin est mort. Cette nouvelle nous frappe, car l'homme qui disparaît était un symbole. Agé de 75 ans, notre ami avait été durant toute sa vie un militant intelligent et averti; ardent défenseur des libertés démocratiques et syndicales, il fut de ces pionners qui créèrent en France les premières organisations.

Les plus de quarante ans se souviennent de cet ouvrier franc et loyal, qui sut à une époque difficile leur inculquer les idées de progrès social, et nous partagions son bonheur, car il était heureux de voir se réaliser enfin les projets si longtemps attendus.

Les hommes de cette trempe et qui ont travaillé pour la postérité, ne meurent pas, non, Maxime sera toujours vivant dans nos coeurs et dans son souvenir, nous puiserons la force nécessaire pour continuer l'oeuvre par lui si bien commencée. Il jouissait d'un repos bien mérité.

Après une vie de labeur, il comptait 51 années de travail aux Forges de l'Adour, c'est à dire depuis leurs débuts; ouvrier consciencieux et vaillant, il avait toute l'estime de la direction; c'était un hercule que nous aurions voulu voir vieillir encore, mais le mal l'a vaincu.

Pleurons-le avec toute sa famille, à qui nous présentons dans cette douloureuse circonstance, l'expression de nos condoléances émues."

 

Publié dans Histoire

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