Les fêtes de la Saint Eloi prennent de l'ampleur (suite)...

Publié le par adolphine

Courrier de Bayonne - Article du 14 et 15 août 1900



Les Fêtes aux Forges de l'Adour (suite)


On ne peut s'imaginer l'entrain et la folle gaîté de toute cette jeunesse et la satisfaction qu'éprouvaient les plus anciens à la vue du réconfortant tableau que présentait ce nouveau foyer de la danse !
Pas une note discordante, partout la joie parmi cette verte jeunesse des Forges de l'Adour qui respire la santé et la franchise par tous les pores.
Cette place devrait s'appeler désormais "place de la Concorde".

Le directeur allait de groupe en groupe avec un mot ou un geste amical pour tous, paraissant bien heureux de ce débordement d'allégresse, les contremaîtres, les ouvriers ne dissimulaient pas non plus leur joie de voir au milieu d'eux le vigilant agriculteur qui fit surgir des landes stériles le grand rucher où butinent pour le bonheur de leurs chères familles, ces milliers d'ouvriers sûrs du pain du lendemain tant que M. Magnin veillera sur eux.

Il me faudrait les connaissances d'un couturier parisien ou d'une de nos couturières bayonnaises ou biarrottes pour vous détailler les toilettes féminines plus belles les unes que les autres.

Maintenant étaient-ce les toilettes qui seyaient bien aux dames ou les dames qui flattaient les toilettes, je n'ose me prononcer bien que je penche pour la seconde appréciation.
Cette description, d'ailleurs émanât-elle d'un expert, n'ajouterait rien au charme naturel des intéressées.
J'oubliais de rappeler que M. Davert, le président d'honneur des Fêtes des Forges de l'Adour, semble à chacun de ses anniversaires rajeunir d'une année, d'où obligation pour les administrés d'Ondres de songer d'ores et déjà à la célébration de son centenaire.

Publié dans Histoire

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